🌱 L’Éco-Branding, ou comment concevoir une identité pensée pour la planète.

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Créer une identité, c'est bien. Mais comment le faire « mieux » ?

Éco-créer, c’est avant tout changer d’angle d’attaque. C’est prendre en compte l’impact de nos choix créatifs sur l’environnement tout en gardant en tête de réduire au maximum ce dernier.

» Éco-créer, c’est produire en préservant.

Dans le domaine de l’éco-branding, si vous devez suivre un expert en particulier, je vous conseille de prêter l’oreille à Sylvain Boyer. CEO d’Ecobranding, il a établi quatre axes sur lesquels travailler pour réduire notre impact :
👉 Les logotypes
👉 Les couleurs
👉 Les typographies
👉 L’UI

👉 Les logotypes :

S’il y a bien un élément qui figure partout, sur tous vos supports… C’est bien votre logo. Qui dit pluralité de supports dit plus de ressources utilisées. C’est donc le premier élément sur lequel agir.

Limitez les aplats de couleurs gourmands en encre, préférez les contours, les filets et réduisez les épaisseurs de traits, bref… Comme souvent, Less is More.

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Éco-brandons Domino's.

Sans perdre l’identité de la marque et en quelques changements simples sur le logo, nous réduisons grandement son impact sur la planète.

👉 Les couleurs :

Un des réflexes pour les grandes marques est d’avoir une couleur Pantone bien définie pour avoir toujours la même teinte. Cela n’est pas éco-imprimer !

En effet, après un tirage Pantone, le nettoyage des machines est plus important. Il faut donc privilégier la quadrichromie (CMJN), mais pas n’importe comment non plus. Pour obtenir une éco-couleur, rien de plus simple, on additionne les pourcentages de cyan, de magenta, de jaune et de noir et on ne doit pas dépasser 100%, tout simplement.

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Éco-colorons Domino's.

En modifiant les couleurs CMJN pour ne pas dépasser les 100%, nous pouvons adoucir l’impact des impressions.

👉 Les typographies :

Lorsque nous parlons typographie, nous pensons instantanément à une économie d’encre par la forme des caractères. Et nous avons raison ! Les éco-typographies les plus connues sont par exemple la Garamond ou la Times New Roman. Ces polices de caractères ont permis d’économiser beaucoup d’encre depuis leur création. 🔔 Mais alors comment faire quand la font qui nous tape dans l’œil n’est pas bonne pour la planète ? Pas de panique, il existe Ecofont. Moyennant une dizaine d’euros par an, vous pourrez faire d’infimes petits trous invisibles dans vos typographies pour les rendre plus écologiques !
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Éco-écrivons Domino's.

Grâce à Ecofont et sans aucun changement visible sur la typographie de la marque, nous avons économisé jusqu’à 50% d’encre sur nos impressions.

👉 L'UI :

Place au numérique à présent ! Les sites éco-conçus commencent à remplir le web et c’est une très bonne nouvelle !

Sur la toile, le poids est un facteur très important pour notre impact ! À l’inverse des terrasses de café, ici, ce sont les serveurs qui consomment. Et ils sont gourmands en électricité !

Quelques leviers d’actions bons pour l’environnement :
• Alléger le poids de son site.
• Compresser ses images.
• Utiliser des icônes filaires.
• Créer un design minimaliste.
• Utiliser le Dark mode pour réduire la luminosité et donc préserver la batterie.

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Éco-affichons Domino's.

Un gris clair ou beaucoup mieux ; un fond sombre et le tour est joué. Le blanc est le plus lumineux dans l’univers numérique, il est donc préférable de ne pas en abuser.

Pour conclure  :

Il est aujourd’hui accessible à toute marque ou personne souhaitant réduire son impact sur la planète. Il suffit pour cela d’un peu de volonté et de travail. Et parce qu’il faut avant tout mettre en application ses propres dires, ce site est pensé pour réduire son impact sur la planète !

» L’Éco-branding peut être poussé encore plus loin, mais en respectant ces quelques points, nous pouvons déjà drastiquement réduire notre impact.